Vers une université attractive
Lyon, ville internationaleVers une université attractive
Avant les années 2000, la tradition universitaire reste relativement faible, du fait de l’héritage laissé par mai 68 et la division des différentes universités de Lyon. Pourtant, quelques écoles importantes s’installent dans la communauté urbaine :
- l’École nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques (ENSSIB) à Villeurbanne (1974) ;
- l’École nationale des travaux publics de l’État (ENTPE) à Vaulx-en-Velin (1975) ;
- l’École nationale supérieure des arts et techniques du théâtre (ENSATT) à Lyon (1997) ;
- l’École normale supérieure (ENS) en sciences (1987) et en sciences humaines (2000) à Lyon.
En ce qui concerne l’Université, depuis les années 1970 l’internationalisation de la recherche et de l’enseignement supérieur lyonnais s’intensifie. À partir de la décennie 1980, le nombre de publications en collaboration avec des chercheurs étrangers s’accroît fortement.
Les élus ont la volonté de faire de Lyon un équivalent de Barcelone, Milan ou Francfort, notamment en matière d’agglomération et d’urbanisme. Pour répondre à ce besoin, le développement de la recherche et de l’enseignement supérieur est nécessaire.
Sur le plan culturel, la recherche et l’enseignement supérieur deviennent des outils majeurs d’internationalisation, principalement grâce aux échanges (accueil et envoie d’étudiants).
Enfin, Lyon s’intègre progressivement dans la concurrence universitaire mondiale. La recherche et l’enseignement sont des atouts majeurs pour acquérir une visibilité et une réputation internationale. C’est surtout au début des années 2000 que le Grand Lyon en prend conscience, dès lors que le premier classement mondial des universités est publié par celle de Shangaï. Et Lyon I n’apparaît pas dans les 200 premières. Désormais, les élus se donnent les moyens de revoir les établissements académiques lyonnais, pour acquérir une meilleure image.