Échanger, innover, rayonner
Lyon, ville internationaleÉchanger, innover, rayonner
Lyon, ville des lumières
Sur le plan urbanistique, Lyon connaît un fort dynamisme ainsi que des changements matériels et symboliques.
Sous les mandats d’Édouard Herriot (mai 1945-mars 1957), puis de Louis Pradel (avril 1957-novembre 1976), la ville se transforme physiquement : on a besoin de logements, d’équipements. Cette dernière s’étend alors à l’est (secteur de Bron-Parilly) et à l’ouest (quartier de Duchère).
Une nouvelle dynamique urbaine se met en place, pour répondre à de nouveaux besoins (internationaux). La ville de Lyon met en avant ses nouvelles réalisations : métros, tunnels, centre d’échanges de Perrache etc. Dans cette optique, des manifestations et rencontres sont même organisées, à Lyon ou à l’étranger. Mais c’est surtout dans les domaines de la signalisation lumineuse (dans un premier temps pour les tunnels) et de l’éclairage public que Lyon fait des avancées pionnières. Grâce à ces derniers, la capitale des Gaules parvient à se démarquer dans les congrès. Toutefois, il est à noter que les services de la ville de Lille font également des avancées remarquables dans ces domaines, et demeurent des concurrents de taille.
Le retour de la Foire
Dans cette optique de faire rayonner Lyon (en mettant en évidence ses avancées et nouvelles réalisations), la Foire renaît aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale. Elle s’accroît : les bâtiments permanents s’étendent désormais sur 1,8 km de long et 150 m de large, entre le Rhône et la Tête d’Or.
Par contre, elle ne se veut plus universelle. Trois marchés sont mis en avant avec :
- le Salon international des jeux et jouets ;
- le Marché européen de l’ameublement
- le Salon international de la quincaillerie, de l’outillage, de l’équipement et du chauffage.
La recherche et l'université, un développement complexe
L’université de Lyon continue à s’affirmer lentement. À partir de 1960, la recherche lyonnaise est structurée progressivement par le Centre national de la Recherche scientifique (CNRS). Mais cela concerne exclusivement les sciences dures.
Les scientifiques participent au rayonnement international de la ville en partageant leurs recherches ou en échangeant avec les instituts français à l’étranger. Quelques personnalités acquièrent même une renommée importante, comme Henri Longchambon ou Marcel Prêtre.
Côté enseignement secondaire, le lycée du Parc joue un rôle de plus en plus important. Il devient un foyer intellectuel où se forment de nombreux futurs responsables et chercheurs lyonnais, qui voyagent ensuite (en Europe, en Amérique, au Maghreb…). Ils créent et maintiennent des liens étroits entre Lyon et l’étranger.
Enfin, entre 1950 et 1970, la ville de Lyon s’attache à combler ses lacunes dans le domaine de la recherche en sciences humaines, sociales et économiques. Cela dans le but de répondre aux nouvelles politiques d’aménagement du territoire.