Le recul de l'industrie
Lyon, ville internationaleLe recul de l'industrie
Lyon subit peu la crise des années 1970, étant donné qu’elle ne possède pas de spécificité dans un domaine économique particulier. En revanche, dès de début des années 1980, les entreprises montent en puissance et s’orientent autour de cinq secteurs économiques majeurs :
- la santé (bioMérieux, Mérial, Sanofi Pasteur, Boiron) ;
- la chimie environnementale (Rhodia, Total, Veolia) ;
- le transport (Renault Truck, Irisbus, Keolis) ;
- le textile (Brochier, Boldoduc) ;
- le numérique (pôle du numérique à Vaise, pôle Pixel à Villeurbanne).
Ce sont elles qui contribuent, dans un premier temps, à l’internationalisation de Lyon, par le biais de voyages à l’étranger, de rencontres ou encore l’ouverture d’antennes et la mise en place de réseaux internationaux. Aussi, la métropole de Lyon est promue, directement ou indirectement, à l’étranger.
Progressivement, la part de l’industrie dans l’économie lyonnaise se réduit (drastiquement à partir de 2008). Lyon accueille de plus en plus de sièges d’entreprises et d’organisations internationales. Les trois principaux sont :
- le Centre international de recherche sur le cancer (1970) ;
- Interpol (1989) ;
- le siège d’Euronews à Écully (1993) déplacé à Confluence (2013).
La désindustrialisation et la tertiarisation de l’économie lyonnaise entraînent un remplacement de l’ouvrier par l’employé, une croissance du chômage et une augmentation des professions dites « intellectuelles supérieures » et « intermédiaires » [A. Healy]. Lyon est riche par rapport à d’autres métropoles comme Bordeaux ou Marseille, mais cette richesse est répartie inégalement sur le territoire. La disparité est-ouest est forte.