La culture, un outil pour s'émanciper
Lyon, ville internationaleLa culture, un outil pour s'émanciper
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L’université de Lyon commence à se développer. Elle connaît une légère attractivité internationale, avec notamment des migrations en provenance des colonies françaises. L’objectif des élus lyonnais est de concurrencer les écoles et instituts parisiens, en se démarquant par le choix des pays et des disciplines mis en avant. Par exemple, en 1913, l’université de Lyon fait le choix de créer des écoles de droit et d’ingénieurs à Beyrouth.
De plus, Lyon souhaite attirer des étudiants musulmans, pour faire face à la « politique de séduction allemande » [C. Fillon]. L’université de Lyon profite ainsi du mandat français sur la Syrie et le Liban (1920-1945) pour mettre en place des partenariats avec l’université Saint-Joseph de Beyrouth.
Des instituts étrangers sont également créés à Lyon, comme l’institut franco-chinois, en 1921.
L'art
Sur le plan artistique, Lyon souhaite là aussi se démarquer de la capitale. À titre d’exemple, la revue lyonnaise avant-gardiste Manomètre (revendiquée comme appartenant au mouvement Dada), fondée par Émile Malespine et publiée entre 1922 et 1928, a pour dessein de s’émanciper du dadaïsme parisien. La revue connaît d’ailleurs une reconnaissance à l’échelle européenne.