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Sur les traces de la révolte de 1834

Affiche de l'exposition "Un américain sur la trace des canuts"

Pour isoler les insurgés

Lors de l’insurrection d’avril 1834, pour empêcher la communication avec les insurgés des Brotteaux, le général commandant les troupes des pentes ordonne l’occupation de positions stratégiques : la « maison solide », au pied de l’escalier des Fantasques, le château Marly sur l’escalier des Fantasques et la « maison jaune » située au coin de la rue et de l’escalier des Fantasques.

 

Angle place Colbert / montée Saint-Sébastien - Laurent Amieux
Angle place Colbert / montée Saint-Sébastien - Laurent Amieux
 

 

 

Un lieu de barricades

Cette rue, connue en 1866 surtout par le nombre important de ses habitants ouvriers en soie, est citée dans un rapport militaire pour être parmi les lieux des barricades lors de l’insurrection d’avril 1834
 

L’escalier de la montée Coquillat (l’ancienne montée des Fantasques) - Laurent Amieux
L’escalier de la montée Coquillat (l’ancienne montée des Fantasques) - Laurent Amieux
 

 

 

Maison du bistanclaque

Mieux averti en avril 1834 qu’en 1831, le général commandant les troupes a ordonné le bombardement de la maison au premier coup de feu tiré. Seule l’intervention du curé de Saint-Bruno-les-Chartreux l’a sauvée des canons placés en haut de la colline, près de la place des Chartreux.
 

Maison Brunet, place Rouville - Laurent Amieux
Maison Brunet, place Rouville - Laurent Amieux