Du Moyen Âge à 1808, une grande ville sans université
A l’époque carolingienne, l’école de la cathédrale joue un rôle actif dans la transmission du savoir. Malgré un renouveau à partir du 12e siècle, elle se heurte un siècle plus tard à la concurrence d’un enseignement municipal, organisé par les bourgeois de Lyon au cours de leur lutte avec l’Eglise. Ce qui aurait pu constituer, comme en d’autres villes, l’amorce d’une université souffre de ces conflits et la grande peste de 1348 met fin à cette tentative : Lyon n’aura pas d’université avant 1808.
L’enseignement supérieur ne fut cependant pas absent de la ville, qui posséda à partir du 16e siècle plusieurs établissements, le collège de la Trinité, le collège de médecine et plus tard, le collège de chirurgie et l’école vétérinaire. L’Académie de Lyon fondée en 1700 participe à la vitalité des débats intellectuels et au développement de la recherche. Mais jusqu’au 19e siècle les jeunes Lyonnais durent aller ailleurs obtenir leurs grades universitaires : baccalauréat, licence et doctorat.