Les quartiers italiens
La présence italienne a été importante dans certains quartiers de l’agglomération lyonnaise, même s’il n’y a jamais eu de « Little Italie » comme aux États-Unis.
Ainsi, dès la fin du 19e siècle, certaines rues du nord de Gerland situées à proximité des verreries comptent jusqu’à 50% d’Italiens et les alentours de la rue Mazenod ou de la rue Mercière ont une forte coloration transalpine.
Mais c’est surtout en banlieue que les Italiens se sont installés au 20e siècle : le quartier de Croix-Luizet à Villeurbanne, celui de la Gare à Saint-Priest ou celui de la Poudrette à Vaulx-en-Velin,.
Ces quartiers fortement ouvriers, qui mêlaient souvent diverses nationalités mais où les Italiens dominaient souvent parmi les étrangers, offraient une vie collective intense. Ils ont favorisé l’émergence d’une culture partagée parmi les nombreux déracinés, français et étrangers, qu’ils hébergeaient et ont permis aux immigrants italiens de trouver peu à peu une place dans l’agglomération.