Fascistes et antifascistes
Après l’avènement de Mussolini au pouvoir en octobre 1922, de nombreux opposants fuient l’Italie.
Un certain nombre d’entre eux, surtout des ouvriers communistes et anarchistes, rejoint Lyon. Ils ne constituent qu’une petite minorité de la population italienne venue majoritairement à la recherche d’un travail, mais ils déploient une activité politique importante, au point que la préfecture du Rhône s’inquiète de l’afflux de révolutionnaires italiens dans l’agglomération.
Mais, dès 1926, un fascio, c’est-à-dire une antenne du parti fasciste, est aussi créée à Lyon pour tenter d’encadrer, avec l’aide du consulat, les Italiens de la région. Les conflits, quelques fois violents, ont été nombreux entre fascistes et antifascistes pendant toute l’entre-deux-guerres.