En toutes lettres

Archives municipales de Lyon / Grande salle

Du 4 avril au 1er décembre 2012
 

Conception

• Anne-Catherine Marin
• Anne Verjus, CNRS

Scénographie

• Mourad Laangry

Réalisation

• Équipe technique et administrative des Archives de Lyon
   

Les Archives de Lyon présentent la correspondance d’une grande famille lyonnaise à l’époque de l’Ancien Régime, de la Révolution et de l’Empire.
Au cœur d’un jardin « romantique », l’exposition En toutes lettres... propose un voyage épistolaire illustré de dessins, de tableaux, d’objets du quotidien et de documents d’archives. Une occasion inédite de revisiter l’histoire de la ville, et de porter un regard sur l’entrelacement si particulier, à la fin du 18e siècle, entre le privé et le public, la famille et la politique.

Les Archives municipales exposent une partie d’un fonds privé d’une richesse exceptionnelle, le fonds Morand. Il s’agit de trois correspondances d’une même famille lyonnaise de la fin du 18e siècle : la première est formée des lettres échangées entre Jean Antoine Morand, architecte lyonnais, constructeur du pont éponyme, et son épouse Antoinette Levet ; la seconde, des lettres entre leur fils Antoine Morand de Jouffrey et son épouse Magdeleine Guilloud ; et la troisième, des lettres entre Antoine et sa mère Antoinette. L’ensemble de ces trois correspondances compte plus de 500 lettres. Elles nous racontent comment vie familiale et vie politique se trouvent mêlées à cette époque particulièrement mouvementée de notre histoire.

Ces lettres disent le tragique et l’ordinaire, le siège de Lyon, la prison, mais aussi les naissances, les mariages ou encore, entre la politique générale et vie personnelle, la reconstruction du pont, une audience de Napoléon Bonaparte ou les relations d’Antoine avec Louis Vitet, maire de Lyon de 1790 à 1792, membre du Conseil des Cinq Cents de 1795 à 1799 et médecin de la famille à Paris.

Dans l’exposition, les lettres, qui peuvent parfois être à écouter, sont illustrées par les dessins et les estampes ayant appartenu à la famille, aujourd’hui conservés aux Archives, ainsi que par les tableaux et les objets, gracieusement prêtés par les Morand de Jouffrey.