L'aviation militaire et de loisirs

En 1912, l’aéronautique militaire installe ses propres aménagements, et deux escadrilles sont formées sur le terrain de Bron qui devient, durant la Première Guerre mondiale le terrain d’essai pour des prototypes destinés à l’Armée, construits en totalité ou en partie dans les usines de la région lyonnaise.

Au lendemain de la guerre, l’aviation militaire regroupe à Bron un certain nombre d’escadrilles de l’aviation de chasse, de reconnaissance et de bombardement qui ont participé au conflit, dont le 35ème Régiment d’Aviation.
Comptant parmi les plus importantes de France, la base est détruite en partie lors des bombardements alliés du 30 avril 1944 et ne sera pas reconstruite, seuls quelques bâtiments seront aménagés pour accueillir des services annexes de l’Armée de l’air.

En 1955, dans le cadre de la défense aérienne, l’Armée de l’air installe la station radar intérimaire 10/942, à l’est de la piste. Cette station sera transférée sur le terrain d’aviation de Satolas en juillet 1957 puis, en novembre 1973, à la base aérienne du Mont Verdun.
Après le conflit de 14-18, l’Aéro-club du Rhône, sous la présidence d’Antonin Boulade, développe l’activité avion et vol à voile. Sa section de propagande aérienne permettra au plus grand nombre de découvrir l’aviation en mettant des avions à la disposition de ses membres.

Mais si la pratique du vol à voile a plus de difficultés à se développer, elle prendra un nouvel élan grâce à des matériels plus performants et, dès 1937, en raison de l’engouement pour l’aviation populaire.
Les passionnés de l’aviation sportive et de loisir se retrouvent dans des aéro-clubs sur les terrains de Bron, de Brindas et de Corbas où est installée la section de vol à voile de l’Aéro-club du Rhône, devenue Centre de vol à voile lyonnais en 1977.