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La plus grande aérogare du monde

Affiche de l'exposition

Après l’ouverture du terrain d’aviation militaire de Bron à la circulation aérienne en mars 1920, le service de la navigation aménage la « halte aérienne » de Bron-Chassieu dans des bâtiments administratifs et techniques indépendants du terrain militaire.
À partir du 25 Mai 1926, la première liaison aérienne commerciale, Paris-Lyon-Marseille est assurée par la compagnie Air-Union ; elle est prolongée en mars 1928 jusqu’à Cannes.
Le succès de cette ligne incite l’État à donner plus de moyens à la Chambre de commerce de Lyon, lui permettant ainsi d’obtenir la concession de l’aérodrome de Lyon-Bron en octobre 1929, laquelle deviendra la première accordée en France. L’année suivante, la Chambre de commerce inaugure une aérogare, considérée par ses installations comme la plus grande aérogare du monde.

Le 30 août 1933, un regroupement des compagnies aériennes françaises permet la création de la compagnie Air France.
Jusqu’en 1939, la seule ligne aérienne en escale à Bron est alors Paris-Lyon-Marseille-Cannes, avec des liaisons temporaires pour Genève et Vichy. Durant la guerre, tout trafic aérien civil et commercial est arrêté et, après les bombardements alliés de 1944, l’aéroport de Bron présente un aspect de désolation.

De 1946 à 1952, le trafic passagers et fret est important au départ de Bron, notamment vers l’Afrique du Nord via Air France et des compagnies privées. La mise en service d’appareils modernes fait affluer les passagers, mais les conditions d’accueil, dans une aérogare devenue exiguë et vétuste, limitent l’expansion de l’aéroport qui est toutefois modernisé en 1959.

 

Aérogare de Bron dans les années 60 - 8ph4863
Aérogare de Bron dans les années 60 - 8ph4863

 

À partir de 1960, la desserte du réseau aérien métropolitain d’Air France est reprise progressivement par Air Inter et de nouvelles lignes sont mises en service au départ de Bron: Lille, Nice, Nantes, Strasbourg, Toulouse, Bordeaux… Les horaires sont conçus de telle façon que Bron devient le centre de correspondance pour les lignes transversales -que les exploitants appelleront « le rendez-vous des Lyonnais »-, situant alors l’aéroport en septième position dans le classement des aéroports français.
Dix ans après la reprise de la concession, l’aménagement d’un aéroport d’envergure internationale, dans l’est lyonnais, s’impose.

Le 20 avril 1975, Lyon-Satolas prend la relève de Lyon-Bron.