Sous le premier Empire
Avec le Concordat de 1801, le mariage civil reste le seul à bénéficier d’une reconnaissance légale.
En 1804, le droit du mariage est unifié et inscrit dans le Code civil : oeuvre de consensus entre le droit coutumier et le droit écrit, il conçoit le mariage comme un contrat solennel dans lequel l’État intervient directement, toujours sous domination patriarcale.
Le divorce est maintenu mais avec des motifs restreints.
Lors des campagnes napoléoniennes, le mariage des jeunes hommes est un incontestable gage de survie car la loi prévoit que ceux qui sont mariés soient exemptés du service. Mais une fois la paix revenue, il est difficile de dissoudre ces mariages de pur intérêt, le divorce étant finalement abrogé en 1816. Il ne reste plus qu’à se tourner vers la justice pour trouver un motif technique d’annulation.