|
|
| C’est l’une des plus graves pollutions industrielles connues en France. Le 10 juillet 1976, un opérateur entreprend par erreur le rinçage d’un wagon rempli d’acroléine, un produit hautement toxique, fabriqué à Pierre-Bénite depuis 1965. Vingt tonnes de ce produit chimique sont déversées dans le Rhône. Pendant 8 jours, 367 tonnes de poissons morts sont ramassées sur 90 km, le long du fleuve, sur 5 départements. Un dispositif de sécurité est mis en place pour interdire les baignades, surveiller les captages et les puits alimentés par le Rhône et contrôler la distribution d’eau potable. |
|
| Dénonciation de l’acroléine à Pierre-Bénite ; Reproduction du journal militant écologiste “La gueule ouverte” Archives municipales de Lyon, 270II/12 |
|
| Vue aérienne de la zone industrielle de Pierre-Bénite ; Société d'exploitation de la photographie aérienne Roger Henrard, 1969 Archives du Rhône et de la Métropole de Lyon, 14Fi243 |
|
| Poissons morts suite à la libération accidentelle d’acroléine dans le Rhône le 19 décembre 1976, par l’usine Pechiney-Ugine-Kuhlmann de Pierre-Bénite Photographie Michel Moreau, collection particulière |
