Un plan de permis de construire
700 ans des Archives de Lyon - 1920
314WP/139, 2e arrondissement, dossier n° 49
Un plan de permis de construire ?
Les archives administratives sont principalement écrites, mais les documents figurés n’y sont pas rares. C’est le cas dans les permis de construire où des plans, et plus récemment des photographies, viennent appuyer les demandes d’autorisation d’urbanisme.
Durant la 1ère moitié du XXe siècle, les plans sont majoritairement des négatifs bleus. Après l’usage de papier calque, la reproduction des plans s’est faite par un procédé utilisant la lumière pour reproduire l’original transparent sur du papier-contact photosensible révélé par de la vapeur d’ammoniac, donnant un dessin bleu, d’où le nom de « bleu d’architecte ».
Pour quoi faire ?
Un permis de construire est une autorisation administrative obligatoire permettant à toute personne d’édifier une construction, dans le respect des règles d’alignement pour ses formes anciennes (le 1er règlement général de voirie date à Lyon de 1673), dans celui des règles d’urbanisme pour sa forme actuelle (qui naît dans les années 1940).
La collection
De l’arrêté d’alignement du XVIIe siècle au permis de construire du XXIe siècle, en passant par la permission de voirie ou l’autorisation de construction neuve, cela représente aux Archives de Lyon une collection de près de 70 000 dossiers…, soit 800 mètres-linéaires !
Pour en savoir plus, vous pouvez interroger les autorisations d'urbanisme sur le portail de recherche et consulter l'aide à la recherche sur les permis de construire.
Aux Deux Passages
Profitant du percement de la rue Impériale, l’enseigne s’implante au cœur de la Presqu’Ile en 1859. Du grand magasin du XIXe siècle, aujourd’hui Le Printemps, subsistent en particulier les marquises rue de la République et rue Thomassin.
Dans ce dossier de 1920, l’architecte Émile Thoubillon demande l’autorisation d’exhausser la cage d’escalier. Dans l’exemple choisi, une seule feuille comporte plusieurs plans (coupes, façades, détail, niveau). Les aménagements successifs n’ont pas conservé les escaliers du XIXe siècle.